Miel du Gâtinais
# Miels

Miel du Gâtinais

Si le Miel du Gâtinais se révèle plutôt discrètement d’un point de vue olfactif, c’est encore en bouche que son onctuosité et son absence d’amertume le rendent unique.

Si le Miel du Gâtinais a la renommée qu’on lui connait aujourd’hui, il faut savoir qu’en 1806 déjà il se faisait remarquer par les gourmets de l’époque. Au milieu du XIXème siècle, il devient le miel le plus consommé dans la capitale. Il est alors décliné en 4 variétés (surfin, blanc fin, ordinaire, et commun), et vendu en baril de 40 kgs. Ce miel d’exception possédait au départ un caractère propre qui lui était conféré par le sainfoin à une coupe (également appelé « esparcette »). Aujourd’hui, cette plante est rare mais des plans de remise en culture du sainfoin ainsi que d’autres légumineuses mellifères ont été entrepris afin de permettre aux apiculteurs de la région de produire un miel toujours plus goûteux.

Un miel de bouche à la mention d’origine « Gâtinais » avec une marque déposée pour « L’abeille du Gâtinais »

Autrefois, la récolte du miel était faite grâce à la technique du « culbutage ». La ruche était renversée au moment de la miellée. Une ruche vide était alors placée par-dessus et les abeilles remplissaient de miel cette dernière. Aujourd’hui, les apiculteurs procèdent selon un cycle simple, et débutent avec la pose des hausses sur les ruches en mai. S’en suit la récolte du miel du printemps jusqu’à l’été, et le travail de l’apiculteur, qui doit désoperculer, c’est-à-dire enlever la fine pellicule de cire qui bouche les alvéoles du miel. A l’aide d’une machine spéciale, le miel est retiré de chacun des cadres. Le miel obtenu goutte à goutte est ensuite filtré, mis en maturation pendant 4 à 5 jours, après lesquels les dernières impuretés seront retirées.