Cerise de Montmorency
# Fruits
#Eté

Cerise de Montmorency

Avec sa couleur rouge passion, la cerise ne laissera  aucun gourmand indifférent. En bouche, sa peau croquante introduit une chair acidulée et juteuse à souhait.

La renommée de la cerise de Montmorency remonte au début du XVIIème siècle. Elle fait alors pleinement fait partie du patrimoine culinaire de la région francilienne. Cette cerise griotte acide est largement estimée des amateurs Parisiens, qui la dégustent à partir de la mi-juin. Mais progressivement, cette variété tend à s’effacer de la production, laissant place à d’autres cerises plutôt brunes que rouges.

Un fruit de plus en plus rare

Si la cerise de Montmorency reste très recherchée, notamment pour les conserves et les confitures, il devient de plus en plus difficile de s’en procurer. En effet, le marché est dominé par les bigarreaux avec 90% de la production française. La Montmorency est donc considérée comme un produit de luxe. L’espèce perdure tout de même, et les producteurs la greffent sur de jeunes pousses de merisier, arbre plus fertile et permettant une production robuste et pérenne. D’une vingtaine de variétés produites au sortir de la deuxième guerre mondiale, on en dénombre aujourd’hui essentiellement deux : la Montmorency royale et la Montmorency de Saint-Aignan.

Une période de cueillette des cerises de Montmorency courte en été

Les cerisiers se prêtent difficilement à la taille, et sont donc abattus après 45 ans, pour augmenter la fructification. La récolte, de la mi-juin à la mi-juillet, nécessite un travail manuel quotidien minutieux, au cour duquel chaque fruit est délicatement cueilli à la queue. Ces raisons expliquent  les petits volumes de production, estimés aujourd'hui à 2 hectares. Beaucoup de particuliers chanceux possèdent des cerisiers dans la région de Montmorency, et profitent encore de cette variété tant appréciée pour ses qualités gustatives.