Cédric Turmel Artisan Chocolatier Torréfacteur

Petit, déjà Cédric Turmel avait le surnom de Turmel Caramel à force de jouer avec des casseroles. Un jeu très vite devenu une passion qui s’est d’abord exprimée sur les bancs de Ferrandi Paris lors du suivi d’un cursus de pâtissier, puis à l’Ecole de Paris des Métiers de la Table pur parfaire sa formation et acquérir des compétences dans le travail de la glace et du chocolat.

Une certification bio acquise depuis 2017

Dès 1999, il ouvre successivement deux boutiques dans les Hauts-de-Seine, à Rueil-Malmaison d’abord, puis à Châtillon ensuite avant de céder à la passion pour se concentrer uniquement sur son activité en laboratoire à Galluis dans les Yvelines. C’est ici que depuis quatre ans, Cédric Turmel, accompagné par son épouse Carole, ne travaille que le chocolat certifié bio depuis 2017. « On a souhaité adopter cette démarche car on s’est aperçu que l’on mettait des choses pas forcément nécessaires comme la lécithine, un émulsifiant qui aide à fluidifier », souligne l’épouse.

Des tablettes fines et gourmandes

Les fèves de cacao provenant de Madagascar, du Pérou, de Sao Tomé ou encore d’Equateur sont transformés en tablettes fines. « Nous avons également une gamme très gourmande dans laquelle on ajoute du caramel fleur de sel, du praliné et de la noix de coco. Pour les fêtes, Cédric Turmel propose aussi d’autres créations comme des rochers ou des roses en chocolat. Le couple Turmel fait également appel aux travailleurs de l’ESAT de Fontenay-le-Fleury pour emballer les créations cacaotées.

Des chocolats qui affichent la marque PRODUIT en Île-de-France

Depuis l’été 2019, le logo PRODUIT en Île-de-France est apposé sur les tablettes en chocolat de Cédric Turmel et ce nouveau packaging ravit déjà les revendeurs. « Pour nous, c’est vraiment un gage de qualité qui prouve que l’on est venu voir notre process de production et qu’il a été validé selon une vraie charte qualité. » Pour le couple Turmel, la marque de la Région Île-de-France est aussi un moyen d’identifier le savoir-faire et l’authenticité des petits artisans parfois cachés dans la région. « Quand on pense aux crêpes, on pense à la Bretagne, à la charcuterie, à la Corse, mais en Île-de-France on pense que l’on n’a pas grand-chose alors que dans la région, on a la chance d’avoir un patrimoine culinaire varié et des artisans qui ont des histoires à faire découvrir. »